Le zèbre galopant fait pâlir l’étalon
Traversant les couloirs aux murs blancs d’hôpital
Les salles d’attentes, cabinets ou maisons.
Le brillant diagnostic qui n’est pas un cheval.
Ces atypiques cas éveillent nos consciences,
Bousculent le cortex las de nos cerveaux lents,
Le myocarde assoupi éjecte un nouveau sang
Portant les souvenirs de cette vieille science.
Reprendre pas à pas histoire et examens,
Une douleur par ici, un symptôme par-là,
Rassembler un faisceau, et tisser tous les liens.
Quand une idée surgit, qu’elle ne nous trompe pas :
Le zèbre camouflé rit d’un air supérieur
Du cheval prétentieux mais piètre imitateur !
Allier la poésie à la médecine est une belle manière de rendre hommage à ce domaine qui peut parfois paraitre si froid. Je pense que mon stage se serait mieux passé si ce genre de textes était affiché aux murs de l’hôpital. J’ai hâte de découvrir tes autres billets.